Célibataires, divorcés, veufs ou séparés, nombreuses sont les personnes vivant aujourd’hui sous le statut d’homme seul ou de femme seule.

La réalité cache de nombreuses situations, car la solitude n’est pas seulement subie, elle est aussi parfois souhaitée. Et le fait de vivre sans compagnon ne rime pas forcément avec solitude.

Nous allons ici essayer d’organiser notre présentation en plusieurs points distincts :

• Les différentes formes de solitude.
• Ne pas confondre solitude et isolement.
• Tous égaux face à la solitude ?
• Les femmes changent.
• Plus de modèle unique.

Différentes formes de solitude

Les raisons qui font que l’on est seul(e) sont multiples : ne pas avoir envie de rencontrer quelqu’un, personnes séparées, divorcé(e), célibataires, être veuf / veuve.

Dans ce panorama il y a celles et ceux qui assument, et celles et ceux qui souffrent.

Il n’y a donc pas qu’un seul type de solitude mais des solitudes très différentes.

Certains chiffres nous permettent toutefois d’avoir une vision plus globale.

L’INSEE (Institut de statistiques français) annonce un chiffre de près de 15 millions de célibataires en France. Un chiffre qui a d’ailleurs connu divers variations à la hausse depuis une vingtaine d’années.

Ne pas confondre solitude et isolement

Solitude ne veut pas dire isolement. Ce n’est pas parce que l’on est seul(e) que l’on se sent mal ou même isolé(e).

La solitude est la plupart du temps acceptée. Elle relève dans ce cas d’un choix personnel et non d’une contrainte. Elle permet de ne pas s’interdire d’avoir plusieurs rencontres / relations éphémères afin de multiplier les expériences ou privilégier ses études ou son travail pendant une période par exemple.

Tous égaux face à la solitude ?

Plusieurs statistiques nous enseignent que la solitude concerne particulièrement les femmes âgées. Elle concerne aussi différentes proportions d’hommes et de femmes au cours de leur vie. Par contre les statistiques proposées ne prennent pas en compte des critères basés sur le charme et la beauté des personnes interrogées. Or cet aspect doit sans doute avoir son importance pour répondre à la question posées ci-dessus.

Les femmes changent

Le statut des femmes à beaucoup évolué en quelques années. Ces changements ont été particulièrement rapides, surtout si l’on songe à l’évolution historique de la place des femmes dans nos sociétés.

Recul de la religion, augmentation des divorces, woodstock, mai 68, révolution sexuelle dans les années 70, indépendance des femmes, dilution de la notion de couple, multiplication des moyens de communication …

Tous ces aspects ont sans doute joué un rôle dans les changements observés ces dernières années.

Plus de modèle unique

Nous éprouvons tous l’envie de plaire aux autres, d’avoir du succès auprès des autres. Ce sentiment est naturel. Il varie dans le temps, et en fonction du parcours de chacun.

Les jeunes et les étudiants sont plus enclins à multiplier les expériences. Encore une fois cette envie de plaire et naturelle. Elle permet de se forger une expérience. De répondre aux sentiments amoureux. Elle est aussi valorisée par notre société (dans les médias, sur internet, twitter ou facebook etc).

La multiplication des expériences se retrouve aussi chez les nouvelles générations de célibataires trentenaires. Le prolongement des études ou le fait d’entrer dans le monde professionnel plus tard ont sans doute joué un rôle de ce point de vue.

On constate ensuite une certaine normalisation des situations, avec un nombre important de personnes qui décident de vivre en couple, de se marier, de fonder une famille. La notion de couple retrouve ici de la valeur.

Cette situation sera à son tour remise en cause.

Envies de changer, échecs sentimentaux, divorces, séparations, déceptions amoureuses …

Ici encore les choses seront parfois mois simples qu’il n’y paraît.